LA NUIT CYCLIQUE AU JARDIN DE TS’UI PÊN FOR SAX & LIVE ELECTRONICS [2015]
Saxophones by Andrés Castellani.
Live electronics by Javier Muñoz Bravo.
[ENG] La nuit cyclique au jardin de Ts’ui Pên (The Cyclical Night at the Ts’ui Pên Garden) is a piece written for saxophone and live electronics. The subject of this piece is taken from the story written by Jorge Luis Borges, entitled The Garden of Forking Paths. A constant subject in the creations of Borges, he proposes several notions of time, especially its negation. This idea is present in The Garden of Forking Paths, where Ts’ui Pên, governor of his home province, abandons his duties to build an infinite garden from which no one could get out. This garden would destroy the line of continuous time since the events of the past and the future would find themselves infinitely in the present. Inside this labyrinth, time does no longer respond to chronological order: it can be continuous, discontinuous, branch or break eternally. Several notable elements are present in the piece La nuit cyclique au jardin de Ts’ui Pên. Among these we find the central theme, time. For this purpose, the measured and unmeasured tempos are crucial in this composition. Furthermore, the use of several saxophones is a fundamental element of this work. These four instruments are played by the same musician in various sections of the piece and appeal to sounds from the past and the future in the present. All these aspects are reinforced by the live electronics, the Markov sequences and the score following of Antescofo, what makes the specificity of this composition.
Although other pieces for saxophone and score following were composed before La nuit cyclique, this last one introduces something new: the elasticity of time of the soundtrack. In other words, the game of the interpreter allows both to trigger the sounds of the past and the future and have control over their speed.
This piece was created for the concert “Young Talents – composers” of the 2015 Musica Festival in Strasbourg by Andrés Castellani on saxophones and Javier Muñoz Bravo on computer music.
Other concerts:
Concert during the National Electroacoustic Music Days in Chalon-sur-Saône (2015). Performance by Andrés Castellani.
SaxOpen Festival 2015 in Strasbourg. Performance by Andrés Castellani.
DNSPM 2 in Electroacoustic Creation (2015) in Strasbourg. Performance by Andrés Castellani.
Excerpt from the piece during the Résonances Electriques concert of the electroacoustic class of Tom Mays at the Conservatoire de Strasbourg (2015). Performance by Andrés Castellani.
Swiss premiere at Andrés Castellani’s Master of Pedagogy Examination Concert at the Hochschule des Künster Berne (Yehudi Menuhin Forum Bern).
Performance by Nacho Gascón (French Institute of Barcelona). Concert of the composition course Barcelona Modern Project 2015.
Performance by Olivier Duverger at the Cité Internationale des Arts de Paris (2017). Concert Monograph of my works for saxophone.
Performance by Stéphane Sordet at the Passerelle Centre d’Art Contemporain in Brest during the Electrocution 2019 festival of the Sillages ensemble.
[FR] La nature est constamment en évolution, en destruction et en renaissance. Selon ce même principe, cette pièce évolue dans un combat livré entre la perte du contrôle des sonorités bruitées et la maîtrise des sons harmoniques du quatuor à cordes. Ces états de stabilité et d’instabilité sont continuellement en crise dans cette composition et leur contamination réciproque produit un flux de sons distordus, de défauts incontrôlables.
À travers différents processus des probabilités de Markov, la machine participe à cette forme de contamination en évolution, en choisissant ses propres chemins, tout en gardant des rapports étroits avec les solistes. Ces séquences évoluent à des vitesses différentes, en générant une polytemporalité, ainsi qu’une élasticité du temps. Elles agissent également sur les traitements et sur la spatialisation du son, produisant un travail de musique de chambre et d’orchestre qui se trouve constamment en mouvement.
L’interaction entre les interprètes et la machine est approfondie à travers les gestes des archets des instruments et des capteurs de mouvement placés sur la main droite des soliste afin de contrôler des traitements du patch de concert qui suivent les mouvements proposés par ceux-ci. Ils deviennent une sorte d’excitateur qui déclenche une turbulence, un magma incontrôlable et sauvage qui se révèle, en opposition au jeu traditionnel et humain des instruments à cordes. Un flux qui traverse l’indomptable océan du temps où les divers états s’organisent, s’opposent, se succèdent, s’étirent, se tordent et se mêlent.
Autres concerts:
Concert lors des Journées Nationales de la musique électroacoustique à Chalon-sur-Saône (2015), sax Andres Castellani.
Festival SaxOpen 2015, sax Andres Castellani.
Examen de DNSPM 2 en Création électroacoustique (2015) à Strasbourg, sax Andres Castellani.
Extrait de la pièce lors du concert Résonances Electriques de la classe d’électroacoustique de Tom Mays au Conservatoire de Strasbourg (2015), sax Andres Castellani.
Création suisse lors du Concert d’examen de Master en pédagogie d’Andrés Castellani à la Hochschule des Künster Berne (Yehudi Menuhin Forum Berne).
Interprétation de Nacho Gascón (Institut Français de Barcelone). Concert final du cours de composition Barcelona Modern Project 2015.
Interprétation d’Olivier Duverger à la Cité Internationale des Arts de Paris (2017). Concert Monographique de mes œuvres pour saxophone.
Interprétation de Stéphane Sordet à la Passerelle Centre d’Art Contemporain à Brest lors du festival Electrocution 2019 de l’ensemble Sillages.